Tél. +33 4 93 62 53 95
Horaires: 12h-14h et 19h30-22h
http://www.flaveur.net/fr/index.php
Général: Un véritable coup de coeur pour le FLAVEUR! Je le recommande à toutes les personnes qui sont de passage à Nice! Il vaut vraiment la peine! Les frères Tourteaux (cuisiniers) et leur ami de longue date se sont associés pour créer cet établissement, aujourd’hui récompensé par 1 étoile par le Guide Michelin en 2011. (avril 2014)
Situation: Le Flaveur est situé au centre-ville, dans une rue parallèle de l’avenue Jean Médecin et proche de la place Masséna. Il est ainsi idéalement situé. Parfait pour un déjeuner après du shopping ou pour un dîner en amoureux.
Cuisine et carte: Les frères Tourteaux travaillent majoritairement avec les producteurs locaux à valeur sûre. Ils travaillent les spécialités régionales qu’ils subliment en y ajoutant une touche d’exotisme. C’est bien cela que j’ai pu découvrir lors de ma visite:) Un plaisir sensoriel authentique! Voilà ce que nous avons pu déguster pour le déjeuner, lors de notre passage en avril 2014. Je suis vraiment navrée pour les noms de certains plats que je n’ai pas pu retenir correctement.
Depuis que l’on m’a servi du citron qui n’était pas très frais dans un restaurant, je regarde à chaque fois les citrons que l’on me ramène avec l’eau gazeuse que je prends habituellement. Et là, ils étaient parfaits! Frais et joliment disposé.
Pour l’apéritif, nous avions plusieurs petites bouchées:
Des oeufs de truites, brioche de persil/ Haddock fumé, caviar, crème aigrelette/ Chips colombo, crème artichaut, Ventrèche de thon (ou appelé « toro » en japonais)/ Ceviche de dorade, mousse chips fleur de lotus, algue japonaise.
Petit plus: Le serveur nous explique que le chef recommande le sens de la dégustation (droite à gauche). En effet, nous partons de quelque chose de plutôt doux pour arriver à une bouchée plus prononcée. Chaque bouchée était un plaisir pour le palet.
Les pains proposés sont au levain, aux figues et aux olives. Ces derniers découpés en tranche étaient frais et de qualité. Quant au beurre, celui-ci était différent de tout ce que j’avais goûté auparavant. Pourquoi? Parce qu’il était au yuzu (agrume originaire de l’est de l’Asie, utilisée très souvent dans la cuisine japonaise). Un petit goût d’agrume qui rendait la dégustation du pain unique et originale.
Les amuses bouches arrivent: Sashimi méditerranéen, crème d’avocat, feuille de shiso (une plante alimentaire, cultivée et utilisée en Asie depuis l’antiquité, surtout au Japon). Exquis! quel bonheur de pouvoir sentir l’odeur du shiso et de le déposer sur mon palet! Cette plante, je n’ai l’occasion d’en manger que lorsque je suis au Japon.
Puis les entrées arrivent: Asperge de Roques-Hautes juste rôtie, Curcuma – Coco et Thym Citron, Condiment façon Yassa: Asperges non blanchit, autrement dit? cuit à froid. Géline de raton (volaille), hollandaise curcuma, granités coco. Cette asperge est vraiment spéciale! Pourquoi? Le serveur nous raconte: Cette asperge est cultivé sur 1m2. Juste pour une asperge? Oui! OOh là là! elle est vraiment spéciale! L’asperge est croquante extrêmement bien cuite. Le poulet est un délice un bon goût de rôti. En ce qui concerne la présentation du plat, il n’y a pas de mot, mis à part: Magnifique. On sent que chaque fleur a été déposée délicatement avec précision.
L’autre entrée: Risotto carnaroli au Fenouil sauvage, Tagliatelles de seiches, Caviar Osciétre, Jus iodé.
Les plats principaux arrivent: Retour de la pêche Niçoise, Raviole Gyoza et Champonzu, Christophine et bouillon au Colombo. Toujours dans la même lignée, une touche d’exotisme. En ce qui concerne notre déjeuner, il était très « japonaisant ». Ici, on retrouve la raviole de « gyoza » et le « champonzu ». Ce plat était d’une très grande délicatesse.
En ce qui concerne l’Agneau de Lait des Pyrénées Laqué, Menthe poivrée, Yaourt à la Grecque et Tandoori Massala, Jus corsé à l’ ail des ours, la viande était cuisiné façon tandoori avec une quarantaine d’épices différentes. Il y avait aussi une mousseline d’agneau (première fois que j’en goûtais!). Pour décorer le tout, des fleurs de ciboulette ornaient le plat.
Le dessert était un tableau artistique que je pourrais nommer: « Découverte de la forêt enchantée« , en réalité il se prénommait: Le Chocolat grand cru, Différentes textures, Le poivre noir Tellicherry de Kerala. Toute cela est un peu moins féérique 🙂 Le dessert était composé d’une déclinaison de chocolat noir 70% de l’île Guanahani (Guanahani est le nom donné par les indigènes à l’île que Christophe Colomb baptise San Salvador lorsqu’il débarque en Amérique le 12 octobre 1492). Ce chocolat était mélangé avec du poivre indien. Et cette glace au centre! Ce n’est pas de la glace, mais un sorbet au chocolat. Délicieux! Pour le côté croustillant, des chips au lait de couleur blanche sont déposées dans l’assiette, celles-ci brillent telle une pleine lune. Au centre, on retrouve le Kadaïf (souvent utilisé dans les pâtisseries orientales) qui ornent parfaitement le dessert.
Pour finir, on nous propose du café. Ils ont même une carte avec différents cafés et thés. C’est agréable! Le café arrive avec des mignardises! Ah enfin des mignardises originales ! En effet, on a l’habitude d’avoir le même genre de mignardises! Et là! Quelle surprise: Panacotta au gingembre, émulsion citron vert/ Amande caramélisée, safran et curcuma, croustillant au miel/ Financier au thé matcha/ Caramel beurre salé, graine de sésame.
Nous n’avons pas pris de vins, toutefois, une belle carte de vins vous est proposée. En outre, les vins qui vous sont suggérés avec les menus, le serveur est là pour vous guider et choisir le vin qui sera en parfaite harmonie avec vos plats (j’ai pu le constater en observant la table à côté).
Cadre: Cadre cosy et design. J’ai beaucoup apprécié le cadre épuré où la simplicité règne dans lequel dansent des poissons designs sur tous les murs.
Ambiance: Calme, chaleur et simplicité. Une merveilleuse luminosité dans le restaurant qui embellit les plats. On le sent, l’établissement a envie de faire plaisir à tous le convives: que l’on vienne en couple, entre amis ou en déjeuner d’affaire.
Service: Excellent accueil, ils étaient deux en salle. Lors du service j’ai totalement adhéré au petit plateau noir utilisé pour amener et ramener les couverts et les assiettes. J’ai beaucoup apprécié les assiettes aux formes diverses, en parfaite harmonie avec les plats. C’est vrai qu’on ne fait pas souvent attention au service utilisé, mais jetez-y un coup d’oeil la prochaine fois, il y en a de très beaux. Un autre petit plus revient au serveur qui lorsque nous étions entrain de choisir nos plats est venu poliment nous demander si nous avions besoin d’explications pour les différents plats proposés sur la carte. J’ai trouvé cette attention très délicate. Au moment des desserts, nous avions terminé notre eau gazeuse. Le serveur n°2 nous a gentiment proposé de l’eau plate en carafe. Petite attention qui fait la différence.
Pour en savoir une peu plus sur l’établissement Flaveur qui a été un véritable coup de coeur pour moi, je vous ai fait un petit résumé de la biographie des frères Tourteaux:
Chefs: Les frères Tourteaux, respectivement Gaël et Mickaël, natifs de la Guadeloupe sont les chefs cuisiniers de l’établissement le Flaveur. C’est après un apprentissage auprès de grands chefs comme Alain Llorca dans les prestigieuses cuisines du Negresco ou au côté de Michel del Burgo que Gaël prend son envol. Mickaël Tourteaux quant à lui fait ses débuts sous les ordres de Francis Scordel au Mas d’Artigny avant de rejoindre les cuisines du Chantecler au Negresco, où il travaille au côté d’Alain Llorca. Il officie à tous les postes jusqu’à sa rencontre avec Michel del Burgo. Puis, il continue poursuit sa carrière au Moulin de Mougins. Après cette expérience, il participe ensuite à la création du restaurant de Keisuke Matsushima (étoilé) à Nice.
Après un apprentissage auprès de grands chefs, Gaël et Mickaël Tourteaux ont décidé de se lancer dans leur propre aventure en ouvrant leur restaurant au centre de Nice avec Xavier Richard, ami de longue date (qui officie en salle). Ces trois hommes sont unis par la même passion: la gastronomie.
Pourquoi le « Flaveur »? «Un concept qui prend le nom de « Flaveur », dont la définition recouvre l’ensemble des sensations perçues à la dégustation d’un plat, que ce soit en bouche, au nez ou à la vue. Chaque élément a son importance et joue dans la réussite de toute composition culinaire. A celle-ci s’associe le cadre : décoration, œuvres contemporaines, art de la table… tout est réuni pour que l’expérience soit complète » (tiré du site internet flaveur.net).
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